C’est l’objectif du séminaire de formation qui a regroupé, du 11 au 22 janvier 2021 à Awaé, trente-cinq (35) hauts cadres dont vingt-cinq (25) de la Gendarmerie, de la Garde Nationale et de la Police du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire et du Mali, d’une part, et dix (10) de l’Administration publique camerounaise issus des départements ministériels en charge de l’Administration Territoriale, des Affaires sociales, de la Communication, de la Justice et des Relations extérieures, d’autre part.
Pendant douze jours, le campus de l’EIFORCES a servi de cadre pour revisiter la Protection des Civils sous le prisme de la résolution 1894/2009 qui consacre la nécessité et l’importance de la protection des civils dans les conflits armés. Cette réalité n’est envisageable que dans le cadre d’une synergie globale entre des acteurs pluridimensionnels.
En en présidant les solennités de clôture, le Général de Brigade André Patrice BITOTE, Directeur Général de l’EIFORCES, a insisté sur l’intérêt de ce séminaire pour les participants devenus à l’issue des leviers d’action en faveur des civils dans les zones de conflit.
Le représentant du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, Président du Conseil d’Administration de l’EIFORCES, a saisi cette occasion pour saluer le partenariat Japon-EIFORCES, notamment la Convention 2020-2021 qui a permis à l’École d’organiser ce séminaire et, dans son volet infrastructurel, de s’enrichir d’un dortoir de trente-deux (32) lits qui sera réceptionné dans les tout prochains jours.
En perspective, pour la période 2021-2022, et dans le cadre d’un budget supplémentaire, le Japon sera aux côtés de l’EIFORCES pour l’accompagner dans ses missions de formation et de recherche « pour la paix et la stabilité en Afrique et dans le monde »./-